La pieuvre et le matou
Couché sur mon lit en boule
Mon griffu ronronnant lové
Contre mon ventre
Je profite du temps qui passe
Mon dos a renoncé à m’escagasser
Patapouf appuie ses pattes duveteuses
Aux coussinets innombrables
Sur moi
Accalmie de courte durée
La pieuvre est là tapie de nouveau
Et ne me laisse point quiet
Monsieur Coussin cherche la bagarre
Et prend le large en sa tanière
Miaulant toute sa fureur
Distrayante
Je pars et cours la ville
Si troublante est la nonchalance
Des deux divas marchant
Au long de l’avenue
J’en suis baba
Mes clémentines roulent à terre
Reclus de nouveau
Je médite et ratiocine
Je pleure, je ris, j’écris
Enfin
Benoît Patris de Breuil
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire